The apprentice d'Ali Abbasi / Édifiant /
Le film retrace l'ascension vers le pouvoir du jeune Donald
Trump grâce à un pacte faustien avec l'avocat conservateur et entremetteur
politique Roy Cohn. Je ne pense pas que ce film fasse changer d’avis les
spectateurs sur Trump.
Personnellement, je ne l’aime pas. Il est presque
tolérable quand il était jeune, ambitieux, un peu visionnaire, déjà obsédé par
ses cheveux mais pas aussi sûr de lui. Puis il acquiert assurance et jusqu’au-boutisme,
la violence aussi, verbale ou physique et il devient insupportable. Ce qui fait
du personnage de Roy Cohn un personnage nettement plus attachant, quoiqu’il
soit un salopard fini, c’est dire. D’ailleurs, le réalisateur développe ce
personnage inquiétant, presque autant que Trump même s’il a moins de
background. Sebastian Stan et Jeremy Strong campent avec maestria deux rastignacs
prêts à tout pour réussir et obtenir du pouvoir. Visuellement, le fait d’avoir
une image différente dans les années 70 et 80, c’est malin mais souvent laid. Malgré
l’antipathie que peuvent inspirer les personnages, on est comme fasciné par
cette ascension, sans savoir dans quelle mesure on peut croire tout ce qui est
raconté dans cette œuvre militante.
7/10
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