Jurassic World : Renaissance de Gareth Edwards / Inégal /
Cinq ans après Jurassic world : le monde d’après,
l’environnement de la planète étant hostile pour la plupart des dinosaures, ceux
qui subsistent vivent dans des zones équatoriales. Trois spécimens renferment
peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.
J’aime
bien La saga, presque tous les épisodes, sauf les troisièmes de chaque
trilogie, toujours en dessous. Là, le scénario, déjà vu et doté d’un postulat
de départ rien moins que ridicule, est rempli d’incohérences, de mauvaises
décisions, d’absurdités, de pistes non suivies. On nous parle de dinosaures installés
aux alentours de l’Équateur et on se retrouve sur une île d’expérimentations
(il faut choisir l’une des deux idées). C’est bancal entre l’aventure familiale
et les mercenaires gros durs venus en safari. Heureusement l’intello de service
est aussi un homme de terrain, ça change. Les personnages, trop nombreux, ne
sont pas creusés une seconde, laissant peu de place de jeu à leur acteur
(Scarlett Johansson, Mahershala Ali, Rupert Friend, Jonathan Bailey, notamment)
et prennent des décisions stupides, les animaux agissent avec une agressivité
hors norme. Un canot pneumatique peut résister aux dents d’un T-rex. Si, si. La
bande son m’a paru inadaptée, trop mélo pour un film d’action qui d’ailleurs s’allonge
démesurément au vu du contenu. Le divertissement est là, les effets spéciaux
plutôt qualitatifs, les scènes d’action bien fichues. Le bébé triceratops est
adorable, mais sérieusement ?
6,5/10
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