Dracula : A love tale de Luc Besson / Flamboyant et romanesque /
Au XV ème siècle, le Prince Vladimir renie Dieu après la perte cruelle de son épouse. Il hérite alors d’une malédiction : la vie éternelle. Il devient Dracula. Condamné à errer à travers les siècles, il n’aura plus qu’un seul espoir : celui de retrouver son amour perdu. J’adore la version de Coppola, qui, malgré ses défauts, est un must have de la cinématographie vampirique. Donc la version revue et corrigée par Luc Besson, que j’aime bien mais dont je connais le style volontiers outrancier, m’intriguait autant qu’elle m’in quiétait. Certains éléments m’ont déplu : Paris plutôt que Londres, le parfum remplaçant la persuasion hypnotique, la scène dans le couvent. D’autres au contraire m’ont plu : le développement des scènes du XV ème siècle, la relation entre les deux protagonistes, même si sa progression au XIX ème siècle est trop rapide, l’expressivité du jeu de Caleb Landry Jones, les scènes de danse méga kitsch. Besson a effectué de nombreux changements par rapport...