Le blog d'Elisabeth - Mon ciné, mes bouquins

Dans la librairie ce jour-là, le volume était l'unique Christie de la même collection que mes autres possessions que je n'avais pas lu. Pour Halloween, Mrs Drake a organisé une soirée enfantine. Les enfants participent aux préparatifs, sous l’œil nonchalant de Mrs Oliver, qui croque son éternelle pomme. "Savez-vous que j'ai eu l'occasion d'assister à un vrai meurtre ? "se vante Joyce, une fillette à la langue bien pendue, devant la célèbre romancière. Tout le monde lui rit au nez : Joyce ne sait plus qu'inventer pour se rendre intéressante. Après la fête, on découvre le cadavre de la petite dans la bibliothèque. Bouleversée, Mrs Oliver fait aussitôt appel à son ami, Hercule Poirot.  Pour plus d'informations sur Dame Agatha, vous pouvez vous contenter du petit paragraphe qui suit. Pour la version longue, vous pouvez vous reporter à ma critique de Mort sur le Nil.  Agatha Christie, née Agatha Mary Clarissa Miller (1890 - 1976), su

Sur l’île paradisiaque de Kalokairi, Sophie est sur le point d'inaugurer l'hôtel rénové. C'est l'occasion de retrouvailles et de soucis. J'adore Mamma Mia, monument du kitsch assumé, jouissif et planant. Cette suite, bien que moins satisfaisante conserve la majorité des bons points du film, à une exception près : Meryl Streep qui ne fait qu'une apparition, certes très émouvante, mais trop brève. On retrouve avec plaisir le cating original ajouté de quatre jeunes nouveaux, dont Lily James. Certains nouveaux personnages me paraissent manquer de pertinence. Tous semblent prendre un véritable plaisir à se trouver ensemble, à chanter et à danser. J'ai aimé découvrir le passé de Donna, sa découverte de l'île et ses trois aventures qui donnèrent lieu aux fameux dot dot dot de son journal. En revanche, le lien avec le présent s'avère mal suivi et trop peu exploité. Le scénario s'en trouve singulièrement affaibli bien que drôle. Cela dit, le plaisir

Dracula & co embarquent pour une croisière de rêve afin que Drac puisse souffler un peu et savourer des vacances qui prennent un tour inattendu quand ils rencontrent le commandant de bord...  Ce troisième opus reste dans la veine du deuxième mais sur un bateau de croisière. Je maintiens mon avis sur l'animation, foisonnante, dynamique mais trop simpliste dans son design. Les personnages conservent leur charme, comme leurs pérégrinations loufoques, prévisibles et néanmoins marrantes, et la B.O rigolote. Malgré un scénario à la peine, le film est rythmé par des péripéties rigolotes et une B.O sympa. On rit souvent pour peu qu'on accepte de lâcher prise. La morale de l'histoire ne change pas : accepter la différence, s'aimer et s'amuser en famille. Ce n'est certes pas transcendant mais plaisant. 7/10

Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… J'avais laissé le bénéfice du doute au premier opus qui ne m'avait pas entièrement convaincue. Celui-ci ne fait pas mieux, au contraire. Même si j'apprécie que le combat soit à l'échelle d'une famille et d'une ville et non de la planète (ça finit par devenir trop gigantesque) et que l'action soit au rendez-vous, celle-ci s'avère hachée par un humour facile malvenu. Paul Rudd et Evangeline Lilly, toujours sympathiques, manquent de charisme, comme leurs personnages, ersatz de super-héros bardés de technologie peu crédible (laboratoire de poche, sans branchement électrique ? ni fondation ? j'embarque dans une capsule avec une tenue de protection mais je ne mets pas le casque ?). Cela dit, les combats av

Agathe Langlois, parisienne bobo, vient d’être titularisée comme professeur d’anglais. Mais quand elle apprend qu’elle est mutée en pleine campagne, c’est la douche froide. Les pieds dans la boue, à Trouilly, la bonne humeur d’Agathe va être mise à rude épreuve. Quand une bande de bobos plus ou moins sympathiques fait un film sur l'intrusion de l'une d'eux dans la province profonde, c'est la fête du cliché. Les locaux sont caricaturaux au possible : débiles, consanguins, dotés d'une mentalité moyenâgeuse, cinglés, ou présents pour s'enterrer après une rupture. L'enseignante est un cliché de la Parisienne sur pattes. Cette bonne prof, qui enchante ses élèves du lycée Voltaire, souffre de temps à autre d'une vilaine diarrhée verbale qui lui fait dire toutes les âneries qu'elle pense -et elle en pense beaucoup. Antinomique ? Un peu. Bérengère Krief est amusante mais moyennement bonne actrice. Idem du reste de la bande, de Gregory Fitoussi à Mari

Ancien chef du commando de libération des otages du FBI, Will Sawyer est désormais responsable de la sécurité des gratte-ciels. Affecté à Hong Kong, il est accusé d'avoir déclenché un incendie. Je ne m'attendais à rien : un film d'action avec explosions, sans scénario ni vraisemblance. La surprise s'avère plutôt bonne, bien que je ne me sois pas trompée sur ces derniers. Skyscraper relève plutôt de la bonne série B bien fichue, comme Die hard - Piège de Cristal en son temps. Dwayne Johnson fait le job, l'air aussi intelligent que d'habitude. Son personnage se trouve être quand même attachant, avec sa petite famille combative, ses gros muscles, et ses cascades de dingue. Les seconds rôles sont bien campés avec un méchant sympa quoique sous exploité. Les effets spéciaux, réussis, mettent en valeur cette tour sublime et offrent quelques scènes haletantes. D'autres, ponctuées d'humour, donnent le sourire. Ce pur divertissement ne se prend pas au sér