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Affichage des articles du août, 2014

Enemy

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Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, acteur, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple. Bon. Je n'ai absolument rien compris, de la première à la dernière scène. Rien de rien. La première scène est bizarre, malsaine et flippante. La dernière aussi. Entre ? Le film est glauque, peu dialogué alors que qu'une musique stressante, parfois hors de propos, est omniprésente, genre Hitchcock avant un meurtre, sauf qu'il ne se passe rien. On se demande quand le film va commencer. Jamais. Il ne décolle jamais. La réalisation est prétentieuse et se prend terriblement au sérieux. Le comportement des personnages est incompréhensible. Jake Gyllenhaal, Mélanie Laurent et Sarah Gadon jouent bien, en

The salvation

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1870, Amérique. Lorsque Jon tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi. The salvation est un western classique, à l'ancienne même, qui rappelle les grandes années Wayne ou Eastwood mais plus ancrée dans la réalité de l'immigration. Le pitch de départ : la vengeance, comme souvent. Du coup, ça manque un peu d'originalité et j'ai pu envisagé la fin, même si une grosse inconnue reste : Jon survit-il ? Parce que ce n'est pas certain, ce ne serait pas la première fois que notre élégant danois nous claquerait entre les doigts. Mads Mikkelsen, impeccable, campe un cow-boy imperturbable doté d'un sang-froid imparable et pourtant capable d'émouvoir. Il le fait très bien mais il ne faudrait pas qu'il se laisse cantonner dans ce registre. Eva Green use de sa beauté et de son air farouche avec talent. Son personnage

SMS

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Alors que sa maison est inondée et qu'il doit ramener son fils malade à la maison, Laurent reçoit un SMS destiné à son épouse. Il se fait voler son portable et court derrière le voleur. Lorsqu'il revient, son fils a disparu. C'est le début d'un enchaînement de catastrophes qui conduira -entre autres- Laurent à être suspendu par une cheville au dessus du vide. Une seule question s'impose à la sortie du film : mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? C'est n'est ni une comédie ni un drame ni une comédie dramatique, ni, ni... bref, ce film est impossible à classer. Pourquoi ? Eh bien c'est simple, on ne ressent guère d'empathie envers les personnages, pas vraiment d'émotions et on ne rit pas. Il peut arriver que le spectateur laisse échapper un sourire de temps à autres. Toutefois, le film est porté par une belle bonne humeur et l'énergie de Guillaume de Tronquédec dont la prestation est impeccable. Tous les autres acteurs sont des

Expendables 3

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Barney, Christmas et le reste de l’équipe affrontent Conrad Stonebanks, l'un des fondateurs des Expendables devenu traficant d'armes. Barney décide d’apporter du sang neuf à son unité spéciale et engage de nouveaux équipiers. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech. Revoilà notre bande de gros bras préférée. Ils tiennent la forme, toujours près à vanner et donc à nous faire marrer. Le méchant est même un peu moins manichéen que les précédents. Dommage, cet opus, quoique très divertissant, est moins performant que ses prédécesseurs. L'image a toujours du grain, les scènes d'action ne sont pas toujours très lisibles. Le scénario est inexistant -enfin ça, on le savait avant-. Je ne sais pas si c'est la traduction, le doublage ou les dialogues qui sont mauvais (ou les trois à la fois ?) mais le millième degré ne passe pas aussi bien qu'avant. Beaucoup de cascades, d'

Nos étoiles contraires

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Hazel Grace et Gus partagent un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer. Vu la pub qui a envahi internet et les cinés, impossible de passer à travers le phénomène Nos étoiles contraires. Justement, j'ai une amie qui l'a lu et qui veut le voir, allez hop, on y va ! Et honte sur moi, j'ai succombé, j'ai pleuré, je me suis laissée embarquée dans l'histoire. Et je me suis retenue parce que ça aurait pu être pire. Je n'étais pas convaincue par la bande-annonce, d'autant que j'y avais décelé la fin et que les acteurs ne m'emballaient guère. Finalement, Shailenne Woodley et Ansel Elgort s'en sortent bien en restant sobres, leurs personnages, plein d'humour, sont attachants. Les seconds rôles (Nat Wolff, Willem Dafoe, Laura Dern, Sam Trammell, Lotte Verbeek) aussi d'aille

Black storm

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En une journée, la petite ville de Silverton est dévastée par une multitude de tornades sans précédent. Tandis que la plupart des gens cherchent un abri, d’autres se risquent à se rapprocher de l’œil du cyclone pour tenter d’immortaliser en photos cet événement exceptionnel. Un film catastrophe bien mené quoique de façon classique. On retrouve les éléments habituels du genre : la famille avec tensions, les intrépides -voire inconscients- chasseurs de tornades, des incohérences, un scénario aussi faiblard que certains dialogues, une chance de tous les diables pour la plupart des protagonistes, l'amitié, l'amour, la famille et sans oublier la patrie et la foi en Dieu à la fin. Ce qui en fait un film efficace ? La qualité des effets spéciaux, si bien que parfois on se croirait en 3D et la tension que le réalisateur parvient à créer, notamment grâce à une pléiade d'acteurs plutôt justes, dont Richard Armitage, Sarah Wayne Callies et Max Deacon. Leurs personnages sont p

Les gardiens de la galaxie

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Peter Quill, aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan dont les agissements menacent l’univers, conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance.  Je ne m'attendais pas à grand chose, la bande annonce m'ayant moyennement inspirée. L'histoire est assez classique : des individus que tout sépare réunis autour d'un intérêt commun. Dommage qu'il soit émaillé d'invraisemblances. Le film offre un large panel de créatures variées. L'esthétique du film est soignée, les effets spéciaux sympas et la 3D pas complètement inutile, notamment durant les combats spatiaux. Les acteurs sont sympathiques mais pas extraordinaires, les acteurs non plus d'ailleurs. Chris Pratt est assez insipide, transparent. Les d

Détective Dee 2 : la légende du dragon des mers

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L’impératrice Wu envoie sa flotte soutenir un allié envahi. Mais les navires sont attaqués par une mystérieuse et gigantesque créature. Afin d’apaiser le dragon des mers, la courtisane Yin est choisie pour être enfermée dans le Temple du Dragon des Mers. L’impératrice Wu ordonne à Yuchi Zhenjin, le Commissaire en chef du Temple Suprême, d’enquêter sur l’attaque. Dee Renjie arrive le même jour pour prendre ses fonctions de magistrat au Temple suprême. Préquel d'un opus que je n'ai pas vu, le film a perdu la plupart de ses interprètes originaux, dommage. Passons. Ce qui m'a frappée très vite, c'est la 3D. Pour une fois, elle est utile, et pas qu'une fois ! Les scènes de combat sont superbement chorégraphiées et la 3D les magnifie encore. Les interprètes sont efficaces, quoique que l'on puisse reprocher à Tsui Hark sa direction parfois très théâtrale (très 70's) qui peut dérouter. Quand on y réfléchit, ça colle avec la surenchère visuelle, le grandiose d

Lucy

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A la suite d'un enchaînement de circonstances, Lucy, étudiante à Taïwan, voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités. Déjà, il faut adhérer à l'idée de départ. Sinon, inutile d'y aller. J'étais plutôt ouverte, d'ailleurs, ça commençait bien. Après... Problème : beaucoup de blabla psychologico-philosophico-chiant et peu de vraisemblance. Besson pousse trop loin le délire et perd toute crédibilité. Beaucoup de belles images ajoutées mais elles semblent combler les vides d'un scénario dont la quasi totalité apparait dans la bande annonce, idem pour les capacités de la belle. Comme souvent, Besson ne manque pas de second degré et le film est souvent drôle. Scarlett Johansson campe efficacement l'héroïne bessonienne, belle, forte et fragile à la fois, déterminée. Dommage que son personnage ne soit pas plus fouillé. Les autres personnages d'ailleurs existent assez peu ma

The raid 2

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Après un combat sans merci pour s’extirper d’un immeuble rempli de criminels, Rama, jeune flic de Jakarta, pensait retrouver une vie normale, avec sa femme et son fils…. Mais on lui impose une nouvelle mission : infiltrer le syndicat du crime, où coexistent mafia indonésienne et yakusas. Sous l’identité de Yuda, il se laisse jeter en prison afin d’y gagner la confiance d'Uco, le fils d'un magnat du crime indonésien. J'avais aimé le 1er, le deuxième est encore mieux. Le scénario est toujours assez basique : deux groupes mafieux, un troisième qui veut s'implanter, des flics plus ou moins ripoux, un flic intègre lâché par sa hiérarchie. Par rapport au précédent, on gagne en diversité de lieux, de types de décors et d'armes, ainsi qu'une course poursuite du tonnerre. La B.O est aussi nettement meilleure, tout à fait percutante. Le début est un peu complexe à cause d'un montage non chronologique mais on finit par s'y retrouver. Mais la suite envoie du

La planète des singes : l'affrontement

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Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.   Le mimétisme entre singes et humains a encore augmenté. Le singe devient presque un humain comme un autre, avec les mêmes travers. Dommage que la façon dont César a créé la communauté ne soit pas explicitée. Andy Serkis fait toujours merveille. Dommage que Jason Clarke n'ait pas le charisme de James Franco, d'autant que Keri Russel est charmante. Gary Oldman est largement sous-employé. Le propos aurait pu être intelligent mais est trop explicité. Car on parle beaucoup dans ce deuxième opus prévisible à la 3D inutile. On dirait que les leçons "pourquoi le fanatisme c'est mal", "pourquoi la haine c'est ma